Crfp13-CGT
CAF des Bouches du Rhône
CAF des Bouches du Rhône
Depuis plusieurs mois, la direction a convoqué les OS à des réunions de concertation sur le projet de réaménagement de l’offre de service à la CAF 13. La direction a balayé d’un revers de main notre plateforme revendicative élaborée avec le personnel concerné d’autant qu’il ne s’agissait pas de négociations mais de réunions d’informations plutôt techniques. Ce projet consiste à entériner :
la fermeture des accueil pendant les vacances scolaires et 1 mois l’été
la fermeture définitive des sites Oran et La Valentine
la fermeture 2 jours par semaine des maisons sociales
la mise en place d’un accueil sur 3 niveaux de réponses où TC, TS et SMS recevront le public.
Pour rappel, la fermeture de la rue d’Oran était prévue en mars 2012, face aux inquiétudes du personnel, nos élus CHSCT avaient demandé un vote sur la mise en place d’une expertise par rapport à cette éventuelle fermeture et aux impacts que cela aurait sur les conditions d’accueil et de travail du personnel. Cette expertise n’a malheureusement pas abouti, les élus FO votant contre.
Nos élus CE et CHSCT ont voté contre ce projet puisqu’il aggrave les conditions de travail, il va à l’encontre des intérêts du personnel en terme de reconnaissance et de spécificité des métiers et enfin, il remet en cause le service rendu aux allocataires.
Ce dossier a également été présenté en CA ; seul le volet relatif à la fermeture d’Oran et de la Valentine est reporté en juin lors du prochain CA ; le projet "réaménagement de l’offre de service" est hélas passé en séance malgré les vives protestations des administrateurs CGT qui ont été les seuls demander un vote en séance sur ce projet.
Nous avons donc déposé un préavis de grève reconductible de 55 mn à 24h à compter du 9 mai 2012.
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Un grand 1er mai revendicatif dans les Bouches du Rhône et partout en France
Dans plus de 300 rassemblements et manifestations, la CGT a recensé une participation de plus de 750 000.manifestants. C’est la démonstration que les salarié-e-s, retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi, sont déterminé-e-s à voir leurs actions conduites dans leurs entreprises, leurs secteurs professionnels, leurs bassins d’emploi, déboucher sur des avancées sociales.
Dans les Bouches du Rhône :
Marseille : 20 000 manifestants ;
Martigues : 2 000 manifestants ;
Arles : 2 000 manifestants ;
Aix : 1 000 manifestants ;
Port de Bouc : 500 manifestants ;
Port St louis : 500 manifestants ;
La Ciotat : 250 manifestants.
Les dernières provocations du candidat sortant sur le thème du « vrai travail », cinq ans après sa volonté de « remettre la France au travail » ont renforcé la mobilisation des salarié-e-s. Les centaines de milliers de manifestant-e-s n’ont laissé ni la droite, ni l’extrême droite salir cette journée internationale de luttes, forte de plus d’un siècle d’histoire du mouvement ouvrier, de résistances et de conquêtes sociales. Le mécontentement traduit dans les urnes lors du premier tour des élections présidentielles s’est exprimé dans la rue, pour sanctionner les politiques anti sociales et l’inégalité de la répartition des richesses. Ils ont exprimé aussi leurs attentes fortes pour aujourd’hui et l’avenir de la jeunesse.
Comme en 2002, 2007, ce premier Mai a été marqué par les élections présidentielles. A chaque fois, notre organisation a pris ses responsabilités pour défendre les intérêts des salariés. C’est pourquoi au lendemain du 1er tour, la CGT s’est tournée vers la réussite d’un puissant 1er Mai.
C’est l’attachement aux valeurs de progrès social et de solidarité entre les travailleurs qui ont encore une fois prévalu devant le danger des divisions et des politiques antisociales. A l’évidence l’analyse et les critiques de la CGT du bilan du Président Sarkozy ont marqué l’opinion publique et nos dix exigences pour sortir de la crise doivent guider maintenant les politiques économiques et sociales.
Dans de nombreux pays d’Europe, comme en Allemagne, Espagne, Grèce, Royaume-Uni, Italie, les salariés se sont aussi mobilisés pour réagir aux politiques d’austérité renforcée par le pacte Sarkozy-Merkel. Deux mois après la dernière journée d’action Européenne du 29 Février à la veille du sommet européen, les salariés européens doivent renforcer leur solidarité et peser ensemble pour de nouvelles conquêtes sociales.
Toutes les organisations de la CGT engagées dans cette journée internationale de luttes peuvent se féliciter de cette réussite.
La CGT va poursuivre ses explications auprès des salariés, en les invitant à adhérer à notre syndicat pour qu’ils puissent revendiquer et réagir à leurs conditions de vie au travail et en dehors. Elle va prendre les initiatives pour que les politiques à venir rétablissent la justice sociale, en valorisant le travail par l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, en renforçant la protection sociale par une fiscalité conditionnée aux politiques d’emploi et aux politiques salariales et de répartition des richesses créées dans les entreprises.
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Ça se passe comme ça chez McDONALD'S
L'enseigne McDonald's ne lésine pas sur les moyens pour véhiculer, auprès de VOUS consommateurs, une image de marque.
Publicités attrayantes sur l'emploi, la formation et la qualité de ses produits, nouvelle politique environnementale, nouveau design des restaurants, nouveau slogan « Venez comme vous êtes ».
L'enseigne promet beaucoup de choses ; notamment travailler dans « une ambiance respectueuse », et offrir un espace convivial et accueillant pour vous et vos enfants.
Or, ces derniers temps, ça ne se passe pas tout à fait comme ça chez McDonald's !!!!
En effet, de nombreuses menaces et intimidations sont proférées régulièrement sur les salariés des restaurants d'AUBAGNE et LA VALENTINE, par la Direction. De multiples sanctions disciplinaires sont en cours contre des salariés.
Mais cela ne s'arrête pas là :
Certains salariés ont reçu des coups et blessures et menaces avec couteau devant femmes et enfants !!!
Le personnel a donc décidé d'exercer son Droit de Grève, depuis le 19 mars 2012, afin que McDonald's France prenne les mesures nécessaires contre l'insécurité qui règne depuis l'arrivée de son nouveau franchisé.
Malgré la mobilisation et la détermination des salariés et de ses représentants, l'intervention de la Direction de l'Inspection du travail et du Préfet de police, RIEN N'Y FAIT.
À ce jour, l'enseigne fait toujours la sourde-oreille, et laisse un grand nombre d'équipiers et managers, dans la peur, la détresse et SANS SALAIRE !!!
Est-ce cela que l'enseigne cautionne ?
Les salariés exigent depuis le 19 mars le droit de travailler en sécurité, le respect des accords d’entreprise, le droit de revendiquer librement sans subir de menace et l’annulation de l’ensemble des mesures disciplinaires.
La CGT appelle à la solidarité financière pour soutenir les salariés en lutte.
« Le monde est davantage menacé par ceux qui tolèrent le mal que par ceux qui s'emploient à le faire. » Oscar Wilde
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1ier Mai
Après le premier tour de l’Election présidentielle, vers un puissant
1er mai pour les revendications, le progrès social et la solidarité internationale
Le résultat du premier tour de l’Election présidentielle du 22 avril 2012 fait apparaître notamment :
- une participation importante des électrices et électeurs, manifestant ainsi leur volonté d’intervenir sur les choix structurant leur avenir ;
- un premier désaveu pour le Président sortant, Nicolas Sarkozy, qui n’obtient que 27% des voix ;
- une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale.
Le rejet de la politique antisociale et autoritaire, que Nicolas sarkozy a menée durant 5 ans, est massif. Après les mobilisations nombreuses et importantes de 2009 et 2010, les salariés, les retraités et les privés d’emploi ont ainsi confirmé leur refus de payer la facture d’une crise économique dont ils ne sont pas responsables.
La CGT réaffirme ses dix exigences :
- Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux
- Contrôler les aides publiques aux entreprises
- Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
- Suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
- Stopper les suppressions d’emplois et rétablir la retraite à 60 ans
- Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
- Réformer la fiscalité en profondeur
- Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits
- Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux
- Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique
La CGT ne se résout pas au vote pour le front national de millions d’électeurs, ce qui renforce la place de l’extrême droite dans la vie politique française. Nicolas Sarkozy et sa majorité y auront largement contribué en flattant les thèses de ce parti tout au long du quinquennat. C’est une voie dangereuse pour la cohésion du pays et la recherche de réponses favorables au progrès social.
La CGT continuera son combat contre les idées d’exclusion, du rejet de l’autre, pour le « travailler et vivre ensemble ». Ce combat appelle à la mobilisation de tous les syndicalistes.
Le 6 mai, les salariés sont de nouveau appelés aux urnes. Pour la CGT, au vu du bilan et des projets du président de la République, sa réélection ouvrirait, à coup sûr, une nouvelle séquence de lourds reculs sociaux inspirés des exigences patronales.
Battre Nicolas Sarkozy en élisant un nouveau président de la république est nécessaire. C’est contribuer à créer un contexte plus favorable aux revendications et au progrès social qui nécessiteront toujours des mobilisations syndicales.
C’est réaffirmer la légitimité de l’action syndicale dans un pays démocratique.
C’est ouvrir de nouvelles possibilités pour intervenir dans la vie de l’entreprise et de la cité.
La CGT dénonce la provocation du président de la République qui vise à détourner et à récupérer le 1er mai par l’annonce d’un rassemblement de ses partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du « vrai travail ». Cette opération n’a d’autre objectif que de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales.
Dans ce contexte, la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et privés d’emploi à relever le défi qui est lancé en participant massivement aux manifestations syndicales unitaires du 1er mai :
- pour conforter la place que les réponses aux revendications sociales doivent prendre dans les politiques à venir ;
- pour réaffirmer que la lutte pour le progrès social appelle à la solidarité de l’ensemble des travailleurs, quelles que soient leurs origines, leurs nationalités ou leurs croyances ;
- pour exiger que le progrès social soit placé au cœur des politiques européennes.
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Négociation "accords compétitivité emploi"
A l’approche des prochaines échéances politiques, le Medef rêve sans complexe : il propose à travers les futurs "accords compétitivité emploi" souhaités par Nicolas Sarkozy, de pouvoir négocier dans les entreprises toutes les réglementations qui aujourd’hui gênent le patronat : durée du travail, conditions de travail, éléments de rémunérations, aménagement des taux horaires ou du salaire, suppression de primes …
Le salarié n’aurait qu’à se soumettre à ces accords ou se faire licencier pour cause réelle et sérieuse. Le licenciement ne lui ouvrirait pas les mêmes droits qu’un licenciement économique : ni droit à un plan de sauvegarde de l’emploi, ni à un droit au reclassement, ni droit au contrat de sécurisation professionnelle (CSP) …
Ce dispositif ne serait pas limité aux entreprises en proie à de grosses difficultés économiques, mais ouvert a toutes celles qui entendent prévenir des difficultés économiques à venir liées à des évolutions technologiques, financières ou commerciales et leurs conséquences sur l’emploi. Autrement dit, tous les secteurs économiques pourraient être concernés !
Aucune garantie, ni sanction ne sont prévues si l’employeur ne tient pas ses promesses de maintien de l’emploi. La proposition patronale va jusqu’à prévoir des limites à l’intervention du juge en cas de non respect de l’accord.
Naturellement, il n’est pas prévu de limiter les dividendes des actionnaires : l’accord compétitivité emploi, c’est zéro contrainte pour le capital !
Nous sommes face a une négociation proprement déloyale : tout devrait servir la cause de l’employeur au détriment des salariés. Les salariés et leurs délégués syndicaux seraient livrés purement et simplement au chantage patronal.
La CGT ne peut accepter de telles conditions de négociation. Où est le droit effectif à la négociation collective alors que d’emblée, il s’agit de sécuriser la flexibilité et le chantage à l’emploi ?
Face à ces exigences patronales, la responsabilité des organisations syndicales est grande : elles ne peuvent plus ignorer après cette séance de négociation les intentions réelles du patronat. Ensemble, elles ont les moyens de repousser cette offensive dans l’intérêt des salariés qu’elles représentent.
Il est urgent de promouvoir d’autres réponses pour sortir de la crise. Il faut valoriser l’emploi stable, augmenter les salaires et répartir autrement les richesses créées.
La CGT s’emploiera à informer largement sur les dangers de cette négociation, sur les alternatives à porter et en plaçant celle-ci sous surveillance des salariés.
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