Crfp13-CGT
Clinique des 3 Lucs - EN GREVE
ASSEZ D’HUMILIATIONS ! ASSEZ DE PROVOCATIONS !
Salarié-e-s, ensemble avec l’intersyndicale CGT-FO disons : Assez !
Nous exigeons :
- une réouverture immédiate du dialogue social afin que ce climat anxiogène et délétère cesse.
- Un respect et droits des libertés syndicales qui chaque jour sont bafoués par la direction.
-Des conditions de travail décentes en conservant un infirmier-e de nuit, ainsi qu’un binôme de jour infirmier-e-s et aides soignant-e-s pour chaque unité de soins.
TOUS ENSEMBLE LE 21 MAI 2012 ET METTONS UN TERME A LEUR MEPRIS
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RECONQUERIR NOTRE PROTECTION SOCIALE
Avec un millier de manifestants le 29 mars dernier devant l’Agence Régionale de Santé pour porter les exigences de reconquête de la Protection Sociale et du droit à la Santé pour tous, la dynamique est lancée.
Salariés de la Sécu, de la mutualité, de la santé, assurés sociaux, allocataires mutualistes, patients en activité, privés d’emplois, retraités unissons-nous pour condamner une société où de plus en plus de femmes et d’hommes perdent leur vie au lieu de la gagner, où 30 % de la population renoncent à se soigner faute de moyens financiers suffisants.
Des Solutions existent dans cette France du XXIe siècle, 5eme puissance économique mondiale pour « permettre à chacun de se soigner selon ses besoins, quelques soient ses moyens… ».
Comme l’avait prescrit les pères fondateurs de la sécurité sociale dans l’esprit du programme du Conseil National de la Résistance il y a 68 ans dans une France ruinée !
Créons les conditions pour sortir l’humain du domaine marchand !
Venez en débattre avec le Collectif départemental Santé - Protection sociale :
Jeudi 31 mai 2012 - De 18h à 20h30 Au CRDP (Centre Régional de Documentation Pédagogique) 31 Boulevard d’Athènes 13001 Marseille
Venez en famille, avec des amis et voisins…Tous concernés !
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FRALIB : On est toujours là ! On ne lâche Rien !
Le 17 novembre 2011, les salariés de FRALIB ont obtenu du tribunal, l’annulation du plan social et donc de l’ensemble des licenciements.
Depuis cette date, ils exigent de la Direction qu’elle reprenne l’activité de production avec la réintégration des salariés.
Unilever n’a pas appliqué la décision de justice, au contraire, ils se sont empressés de refaire un plan social et d’organiser le démantèlement de l’usine.
Les jours passants, ils n’ont cessé de provoquer les salariés et leur représentant :
milices,
maîtres chien,
contrôles d’identité provocants,
coupures d’électricité au local syndical…
Depuis plus de 600 jours, la CGT démontre la viabilité de l’entreprise. Un projet alternatif, soutenu par l’ensemble des collectivités territoriales, garantit l’emploi des 182 salariés et la continuité de la production de thé à Gémenos.
Le projet comporte : le terrain, les bâtiments et les machines de production. Jeudi 10 mai, les délégués de FRALIB ont reçu un courrier de la direction leur signifiant le déménagement de l’entreprise avec l’installation d’un barrage entre le local syndical et l’usine.
Nous n’avons pas eu d’autre choix que de mettre l’usine sous protection de l’ensemble des syndicats CGT pour la garder en état de marche et la maintenir en sécurité de tout acte de démantèlement. Cette reprise en main de l’outil industriel est légitime pour faire vivre le projet et les emplois.
Unilever parle d’une vente effective des bâtiments avec le patron de Sibell, C’est FAUX !
La CUM s’est engagée à utiliser son droit de préemption pour les bâtiments et le projet dit de Sibell ne concerne pas les salariés de FRALIB.
HALTE AUX MENSONGES, aux connivences entre le patronat, l’état, l’Administration, contre l’intérêt des travailleurs.
Le 16 mai le nouveau gouvernement prend ses fonctions le dossier de FRALIB doit être sur la table des ministères concernés.
Ce conflit, ce projet, cette usine sont portés par l’ensemble de la CGT.
Nous appelons tous les salariés du privé, du public, les retraités, les privés d’emploi à se mobiliser pour préserver l’avenir de nos emplois sur le territoire en venant soutenir et en participant à la surveillance de l’Usine.
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Lettre ouverte de la cgt 13 à monsieur le préfet de région - Fralib
Monsieur le préfet,
L’union départementale des syndicats cgt des Bouches du Rhône réaffirme son soutien plein et entier aux salariés de Fralib qui luttent pour sauvegarder leur outil de production nécessaire à une reprise d’activité sur le site à Gémenos.
Vous n’êtes pas sans savoir monsieur le préfet, qu’un projet de reprise sérieux et viable existe, il est soutenu par l’ensemble des collectivités territoriales.
Ce projet comporte les terrains, les bâtiments, ainsi que les machines de production.
Lors de notre rencontre en présence de votre directeur de cabinet monsieur Cellet le 30 avril en préfecture, les syndicats de Fralib ainsi que les structures de la cgt composés de la fédération nationale de l’agro alimentaire cgt , l’union départementales cgt 13, l’union locale cgt d’Aubagne , nous avons demandé de préempter l’outil de production afin qu’Unilever ne puisse pas déménager.
En fin de réunion, votre directeur de cabinet a affirmé qu’il pouvait faciliter la préemption des terrains et des bâtiments par la Communauté Urbaine de Marseille.
Cela n’a certainement pas été fait puisque par voie de presse unilever confirme qu’il s’organise suite à la vente du site.
Le courrier d’unilever du 10 mai aux instances représentatives du personnel comme quoi le déménagement de l’usine aura lieu courant mai 2012, confirme nos dires.
Devant ces états de fait, nous avons décidé de mettre l’usine sous la protection de l’ensemble des syndicats cgt, pour la garder en état de marche, la mettre en sécurité et éviter tout acte de démantèlement de l’outil.
Vous l’aurez compris nous revendiquons cette reprise en main de l’outil de production, comme nous revendiquons de renforcer significativement les tours de garde de l’usine, qui est notre bien commun à tous.
Par courrier notifié le 12 mai par huissier au délégué syndical cgt, la direction prétend renforcer ces mesures de sécurité en toute transparence avec les pouvoirs publics et dit avoir fait la demande d’envoi des forces de l’ordre.
Les intimidations et courriers de la direction interpellant personnellement le délégué syndical cgt n’y changeront rien, si ce courrier a pour but de justifier toute intervention de la force publique en évoquant des problèmes de sécurité ou de violences qui n’ont pas eu lieu, nous prendrons nos responsabilités.
Monsieur le préfet, notre détermination est intacte, renforcé chaque jour par les agissements incohérents de cette direction, nous ne comprendrons pas sous quelques prétextes que ce soit, que vous répondez favorablement à cette direction qui prévoit dans les tout prochains jours de vider l’entreprise.
Monsieur le préfet sachez que si vous prenez une telle décision, elle serait partisane, les organisations syndicales cgt s’y opposeront fermement. Notre projet vivra, afin d’y parvenir nous continuerons à nous en donner les moyens.
En espérant que vous mesurez toutes les conséquences de votre décision, veuillez agréer monsieur le préfet nos salutations distingués.
Marseille le 13 mai 2012.
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300 syndicalistes CGT ont décidé de s’exprimer ensemble pour s’opposer au démantèlement orchestré de
300 syndicalistes CGT ont décidé de s’exprimer ensemble pour s’opposer au démantèlement orchestré de la Sécurité sociale.
Pétition en ligne http://www.orgasociaux.cgt.fr/spip.php?article1105
Ils font cette démarche en tant que femmes et hommes engagés quotidiennement pour la défense des droits des salariés, étudiants, retraités, privés d’emploi et précaires. Ils se battent au quotidien pour un monde plus juste et plus solidaire.
Depuis sa création, par le Conseil National de la Résistance, en 1945, la Sécurité sociale, pilier de la Protection sociale, subit les attaques incessantes des chantres du libéralisme qui n’ont de cesse de s’attaquer à cette grande conquête du monde du travail.
Avec la complicité des gouvernements successifs, le patronat transfère sa responsabilité du financement de la Sécu sur les malades, allocataires, salariés, retraités, précaires, chômeur, au prétexte de sauver l’emploi.
Au nom de cette sauvegarde de l’emploi il faut, selon les patrons, réduire impérativement le coût du travail.
Ainsi depuis des années, les exonérations des cotisations patronales se sont multipliées encourageant au passage les politiques de bas salaire et d’absence d’emplois qualifiés. Ces mesures, additionnées à la forte progression du chômage, ont favorisé l’assèchement des ressources de la Sécurité sociale.
L’unique objectif du patronat et des spéculateurs : s’acharner à détruire les cotisations sociales assises sur les salaires pour les transférer vers l’impôt et ainsi, remettre en question le système solidaire au profit des assurances privées.
L’instauration de la TVA sociale va dans ce sens. C’est une attaque sans précédent sur le financement de la Sécurité sociale. Véritable hold-up sur les cotisations sociales, elle transfère les ressources de la Sécurité sociale sur les ménages, à travers l’impôt le plus injuste qui soit. La volonté de fusionner la CSG avec l’impôt sur le revenu, est dans cette même philosophie.
Ces dernières décennies les mauvais coups se sont multipliés : déremboursements, forfaits et franchises médicales, dépassements d’honoraires…
Ces offensives, ont pour but de livrer des pans entiers de la Protection sociale aux assurances privées et au système financier avec notamment, de graves conséquences pour les malades qui n’ont pas les moyens de se soigner.
Cette casse s’organise aussi de l’intérieur de la Sécurité sociale par une réduction drastique des coûts de gestion.
Ainsi, les Conventions d’Objectifs et de Gestion, instaurées par le plan Juppé en 1996, mènent dans l’institution à des politiques d’emploi dogmatiques et dangereuses. L’application de la Révision Générale des Politiques Publiques impose aussi des réductions d’effectifs.
Si nous laissons faire, cette saignée va s’amplifier. Alors que plus de 10 000 emplois ont déjà été supprimés ces dix dernières années dans la Sécurité sociale, la cour des comptes préconise d’en supprimer 15 000 supplémentaires d’ici 4 ans.
D’années en années, les économies budgétaires deviennent « la règle d’or ». Les réorganisations s’accentuent : départementalisation, mutualisations, fusions, régionalisation, externalisations de missions…et remettent en cause la proximité des usagers.
Les fermetures de centres, d’accueils, et les suppressions massives d’emplois, accentuent la dégradation des conditions de travail et nuisent à la qualité du service rendu au public.
Dans ces conditions, le personnel de la Sécurité sociale, subit une pression importante avec une surcharge quotidienne de travail, un débordement des accueils et ne peut pas rendre un service public de qualité.
La maladie, la famille, la vieillesse, le recouvrement, les maladies professionnelles et accidents du travail, les services sociaux et médicaux, aucun secteur de la Sécu n’est épargné !
Assurés sociaux et allocataires plus que jamais, l’heure est à la mobilisation pour la reconquête de la Sécurité sociale !
L’inaction conduirait à mettre la Sécurité sociale en grave danger. L’institution n’est plus en capacité d’assumer correctement l’intégralité de ses services. Les plus pauvres, les plus précaires sont particulièrement touchés.
Par leur appel, les 300 syndicalistes CGT invitent au sursaut républicain de la population, pour tous ensemble défendre et moderniser la Sécurité sociale.
Les 300 syndicalistes appellent l’ensemble des salariés de la Sécurité sociale à se mobiliser pour faire obstacle aux politiques du gouvernement et du patronat, pour exiger une Sécurité sociale basée sur les fondements bâtis par le Conseil National de la Résistance en 1945, chacun paye selon ses moyens et reçoit selon de ses besoins.
L’être humain n’est pas une marchandise !
Tous ensemble, imposons une Sécurité sociale au service de la population et qui réponde aux besoins du 21ème siècle.
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